JE SUIS un rongeur arboricole diurne qui mène une vie solitaire, excepté durant la période de reproduction, à proximité des bois et des forêts. Je joue les acrobates en courant sur les branches, sautant d'un arbre à l'autre. Ma longue queue en panache me sert de balancier lorsque je me déplace et pour communiquer visuellement (accouplement, émotions...). Je peux distinguer les couleurs, contrairement à la plupart des mammifères. A l’automne, je cache des réserves de graines que je peux retrouver grâce aux repères olfactifs que je laisse dans mon sillage et à mon odorat développé. Mon pelage roux peut varier chez mes congénères du gris-brun, brun foncé au noir, sauf le ventre qui est toujours blanc. Durant l’hiver, mes oreilles se parent d’un pinceau de poils bien distinctif. Nous mettons bas de 1 à 6 petits dans un nid constitué de branchages situé en général dans un arbre.
En oubliant ou n’utilisant pas les réserves de fruits des arbres qu’il glâne et enterre au gré de ses déplacements, l’écureuil roux participe à la régénération naturelle des forêts.
Menacés par la famine (nos ressources alimentaires se raréfiant avec le recul des forêts), le trafic routier et les prédateurs (dont les chiens et chats domestiques), nous devons aussi faire face à de redoutables concurrents pour nos ressources alimentaires. L’écureuil gris issu d'Amérique du Nord et introduit en Europe est très invasif et résistant. Il peut également être le réservoir d’un virus (parapoxvirus) inoffensif pour lui, mais mortel pour nous les écureuils roux. Il en va de même avec l'écureuil de Pallas dans les Alpes-Maritimes...
La morphologie de l’écureuil roux est particulièrement adaptée aux milieux forestiers. La disparition ou la fragmentation de ces milieux entraine le déclin de l’espèce...
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